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SPOLIUM 

L’exposition Spolium de Raphaël Zarka au Musée Henri Prades- Lattara de Lattes

(13 octobre 2018 – 25 février 2019)

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Rapahël Zarka est un artiste de Montpellier qui travaille maintenant à Paris dans la galerie Michel Rein. Il est sculpteur, photographe, vidéaste passionné de skate-board et des formes géométriques dans le temps.

L’artiste s’amuse avec les formes, leurs matières, et leurs espaces dans le temps. Nous le remarquons d’abord avec les matériaux utilisés, comme le bois qui ramène l’œuvre à

son état primitif – on constate même que le bois se fissure à certains endroits… ainsi que le béton fibré qui, lui, ramène l’œuvre à notre époque contemporaine (car il est fabriqué par une machine très spéciale).

 

L’artiste se joue donc des époques c’est-à-dire du temps, d’où les nombreuses œuvres qui ressemblent à des cadrans solaires, ces derniers rappelant notre obsession pour le temps. De plus la forme de nombreuses œuvres nous rappelle aussi certaines statues de l’Antiquité grecque comme les Kouroï, ces longues statues verticales qui datent d’environ 650-500 avant notre ère. Le fait qu’on retrouve des formes mathématiques qui datent de toutes les époques nous fait penser aux temps primitifs et nous rappelle la pérennité et la permanence des formes géométriques et de l’art par la même occasion. De cette manière le titre de l’exposition « Spolium » devient plus clair. Il vient du latin « spolia » qui veut dire « dépouille » ou « butin ». En fait les œuvres dépouillent les formes géométriques ou la matière des œuvres de l’Antiquité pour leur donner vie à notre époque où justement, nous avons conscience de la coupure entre notre époque et les époques antérieures. L’auteur veut ainsi nous montrer cette coupure, de même qu’il veut renouer le lien entre notre époque industrielle et les époques anciennes.

 

Nos remerciements à M. Galland, enseignant en philosophie et arts plastiques à l’Université Paul Valéry, pour la comparaison avec les Kouroï.

 

Lauriane Gomot, Laura Gervier

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