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Les anciens de Paul Va' : entretiens en série

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Après avoir fait un master Histoire parcours Modernités : Sociétés, cultures et religions (XVIe-XXIe siècle) au sein de l’Université Paul Valéry, Caroline D. est aujourd’hui en train de préparer les concours de l’enseignement.

 

Pourquoi avoir fait une licence d’histoire ?

J’ai décidé de faire une licence d’histoire car c’est une discipline qui m’a toujours passionnée par l’ensemble des sujets qu’elle concerne et ce qu’elle permet de comprendre.

 

Quel genre d’étudiante étiez-vous ?

J’étais une étudiante sérieuse car ce que j’apprenais m’intéressait fortement.

 

Votre projet professionnel en L1 était-il le même en L3 ?

Oui, mon projet professionnel en L1 a toujours été le même qu’en L3 et cela est encore le cas : enseigner. Cependant, le chemin pour arriver à ce projet a connu des changements entre la L1 et la L3. Alors qu’en L1 je comptais passer les concours de l’enseignement à l’issue de la licence, à partir de la L3 j’ai décidé de faire un master recherche avant.

 

Qu’est-ce que vous a amené à faire un master recherche ?

Ce qui m’a amené à faire un master recherche, notamment avant de passer les concours de l’enseignement, est l’idée de mettre un orteil dans « comment se construit l’histoire » avant de pouvoir être un médium de celle-ci auprès des plus jeunes.

 

Pourriez-vous présenter votre thème de recherche ? Comment l’avez-vous défini ?

Mon cas est un peu atypique puisque j’ai changé de directeur de mémoire entre mon M1 et mon M2, et se faisant, de thème de recherche. Lors de ma première année de master j’ai travaillé sur les représentations de Lafayette dans ses biographies, du XVIIIe s. à nos jours. Ce sujet a été défini à l’issue de discussions avec un enseignant qui a été par la suite mon directeur de mémoire. Je souhaitais initialement travailler sur le journal d’un marin français pendant la guerre d’indépendance américaine que j’ai trouvé dans des archives, néanmoins, cela ne pouvait constituer un sujet de recherche suffisant donc cet enseignant m’a orienté vers un autre acteur de cette guerre. Pour ma seconde année de master, j’ai pu travailler sur un autre thème de recherche qui concernait les projets français pour les colonies néerlandaises en Atlantique américain entre 1780 et 1815. J’ai eu la chance de pouvoir définir ce sujet à l’issue de discussions avec un autre enseignant qui a eu la gentillesse de me diriger par la suite. Mon idée était de m’intéresser aux colonies lointaines, notamment asiatiques, cependant, de nombreuses recherches avaient déjà été réalisées dans le domaine qui m’intéressait. J’ai donc tourné mon regard vers l'Atlantique américain.

 

Qu’avez-vous fait après votre master recherche ? Comment vos formations vous ont-elles (ou vous sont-elles) utiles dans votre projet actuel ?

Après mon master recherche je me suis dirigée vers une prépa CAPES Histoire-Géographie, puis un Master MEEF en préparant parallèlement le concours du CRPE.

Mes formations me sont utiles non seulement car elles m’ont fourni une culture qui permet de comprendre plus aisément des processus ou événements, mais aussi des méthodes qui me permettent d’être plus efficace. Cela est notamment le cas pour le concours que je prépare actuellement (CRPE) où il nous est demandé de constituer un dossier d’option, épreuve pour laquelle j’ai choisi comme discipline l’histoire. La constitution de la partie scientifique de ce dossier s’est faite sans soucis grâce aux méthodes que j’ai pu acquérir en master recherche.

 

Au cours de vos années d’études, quelles furent les difficultés rencontrées ? Comment les avez-vous affrontées ?

Au cours de mes années d’études, les difficultés rencontrées ont été de l’ordre d’une absence de cadrage face à un projet complètement nouveau à réaliser ainsi que des difficultés de mémorisation dans certaines périodes. J’ai pu affronter la première difficulté grâce à l’aide d’une amie, elle-même étudiante en histoire, qui m’a fourni de précieuses indications pour avancer. Les difficultés de mémorisation ont pu être affrontées grâce à l’aide d’enseignants qui m’ont aidé à voir un sens dans des évènements, ce qui a rendu la mémorisation plus aisée car j’ai pu voir un enchaînement logique.

 

Un (ou des !) conseil(s) pour les étudiants en licence ou en master?

Je ne peux que conseiller aux étudiants en licence ou en master de ne pas hésiter à discuter avec d’autres étudiants et enseignants, que ceux-ci viennent d’histoire ou non. Cela ouvre tellement de perspectives et permet de débloquer énormément de situations !

Pour en savoir plus sur le master Modernités : Sociétés, cultures et religions XVIe-XXIe siècles https://etu-ufr3.www.univ-montp3.fr/

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