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Les anciens de Paul Va' : entretiens en série

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Après sa licence d'Histoire, Florian entre en Master Mondes Anciens. Il s'est ensuite inscrit en DU métiers des bibliothèques puis il a obtenu un poste sur le site archéologique de Glanum.

Pourquoi avoir fait une licence d’histoire ?

C’est une discipline qui me passionne depuis l’enfance, mais je n’avais pas envisagé que ça puisse être un métier. Avant d’arriver à l’université, j’ai fait un BAC S, dans lequel je m’ennuyais beaucoup. A ce moment-là, en série S, on passait l’épreuve d’histoire en Première. Pendant mon année de terminale, j’ai choisi de m’inscrire à l’option histoire et j’y ai rencontré une professeure absolument incroyable, dont les cours m’ont beaucoup stimulé intellectuellement et qui m’a poussé à entreprendre des études d’histoire.

 

Quel genre d’étudiant étiez-vous ?

Je crois avoir été un étudiant intéressé, impliqué et sérieux.

 

Votre projet professionnel en L1 était-il le même en L3 ?

Pas du tout. Quand je suis arrivé en L1, je venais pour préparer le concours de professeur des écoles (CRPE). Les trois années de licence n’ont cessé de nourrir ma passion pour l’histoire, en particulier l’histoire ancienne et ont suscité chez moi une curiosité et un intérêt pour la recherche. C’est pourquoi à la fin de la L3, sur les conseils de mes professeurs, j’ai souhaité rejoindre le Master Mondes Anciens avant de passer les concours de l’enseignement.

 

Pourriez-vous présenter votre thème de recherche ? Comment l’avez-vous défini ?

Au cours de la dernière année de licence, j’ai pris contact avec les professeurs du master afin de dégager un sujet de mémoire. Au fil de nombreuses discussions nous avions évoqué les divinités maritimes, Poséidon en particulier. Ils m’ont finalement laissé entrevoir la possibilité de travailler sur les dieux-fleuves parce qu’un certain nombre d’études récentes soulignaient une lacune bibliographique à ce sujet. J’ai donc commencé à y réfléchir et finalement je l’ai accepté car les dieux-fleuves me permettaient de travailler sur deux de mes centres d’intérêt historique principaux. En effet, par leur double nature, les dieux-fleuves me permettaient de m’interroger à la fois sur la façon qu’avaient les Grecs d’appréhender leurs divinités, et donc de faire un peu d’histoire religieuse, mais aussi leurs milieux naturels et donc de m’interroger sur les rapports des Hommes à leur environnement naturel dans l’Antiquité.

 

 

Qu’avez-vous fait après votre master recherche ? Comment vos formations vous ont-elles (ou vous sont-elles) utiles dans votre projet actuel ?

Parallèlement à mon entrée en master, déjà très intéressé par le monde des bibliothèques, j’ai eu la chance d’obtenir un poste de vacataire à la Bibliothèque Universitaire Lettres et Sciences Humaines de Montpellier. Cette expérience a été une véritable chance d’épanouissement à la fois professionnel mais aussi personnel. Après le master, j’ai voulu passer l’agrégation d’histoire, mais j’ai rapidement réalisé que mon intérêt me portait moins vers le monde de l’enseignement que vers celui des bibliothèques et du patrimoine. C’est pourquoi j’ai décidé de me consacrer à la préparation du concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques, et pour aborder ce concours dans les meilleures conditions, je me suis inscrit au DU métiers des bibliothèques proposé par l’UFR 1 à l’université Paul Valéry où je suis toujours étudiant. J’ai eu la chance, il y a quelques semaines, d’apprendre que j’étais engagé sur le site archéologique de Glanum. C’est en lien direct avec mon master en Histoire de la Méditerranée Antique et mes envies de travailler dans la culture, le patrimoine. J’en suis très heureux.

 

Un plan en tête pour la suite ? Quelles en sont les étapes ?

Pour le moment, je vais me consacrer à mon nouveau travail, profiter un peu de ma vie de famille, d’avoir du temps libre et peut être plus tard revenir vers les concours.

 

Au cours de vos années d’études, quelles furent les difficultés rencontrées ? Comment les avez-vous affrontées ?

J’ai eu beaucoup l’impression de manquer de légitimité à être à l’université, encore plus quand j’ai voulu faire un master recherche. Je suis quelqu’un de très anxieux, très angoissé, j’ai traversé beaucoup de périodes de doutes et j’ai eu la chance d’être bien entouré par ma famille, mes amis, mes collègues de la BU mais aussi par les professeurs que je côtoyais. Ils m’ont tous poussé à me dépasser, à me faire confiance et m’ont permis de traverser toutes ces difficultés le plus sereinement possible. Je crois que comme beaucoup d’étudiants, ma grande crainte était de ne pas voir mes études aboutir sur un travail. Là encore, je crois avoir été bien entouré, j’ai essayé de m’impliquer au maximum dans mes différents projets et puis il y a une part de chance aussi, il faut bien l’admettre.

 

Un (ou des !) conseil(s) pour les étudiants en licence ou en master ?

J’ai, personnellement, toujours comparé les études au sport de haut niveau. Selon moi, il y a des similitudes entre les deux dans l’investissement personnel, dans l’implication, dans le fait de toujours chercher à s’améliorer, à se dépasser. On se fixe des objectifs et pour y arriver, on ne compte pas les heures passées en bibliothèques comme un sportif ne compte pas les heures d’entrainement. Ça m’a permis d’avoir une certaine régularité dans mon travail. Un autre conseil que je pourrais leur donner, c’est d’échanger autant que possible avec leurs camarades de promo, les étudiants d’autres filières, leurs professeurs, etc. Faire des études c’est aussi une incroyable aventure humaine, alors il faut profiter de toutes les rencontres que l’on peut faire, être curieux, apprendre des autres, s’ouvrir l’esprit. Enfin, et c’est peut-être le plus important, je leur conseillerais de garder précieusement du temps libre pour faire ce qu’ils aiment, parce qu’on ne peut pas rester concentré sur son travail toute la semaine, c’est vraiment nécessaire pour s’aérer l’esprit, alors amusez-vous !

Pour en savoir plus sur le Master Mondes Anciens : https://etu-ufr3.www.univ-montp3.fr

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